16/03/2010
Tu arrives où tu es étranger
Jean Tenenbaum s'est éteint il y a quelques jours en Ardèche. L'hécatombe va s'arrêter quand ? Mon blog va finir par ressembler à une nécrologie musicale... J'y peux rien, je suis née avec une clé de sol à la place du coeur !
Engagé et poête, il a été à maintes reprises censuré, écarté des télévisions et c'est finalement dans le silence qu'il s'est exprimé le plus haut et fort ! Jean Ferrat, c'était l'engagement, la révolte, l'indignation mais il ne hurlait jamais sa colère autrement qu'en musique, comme si les notes et les mots étaient un manteau réconfortant et apaisant.
A travers Aragon, il évoquait aussi l'amour, la vie, la mort et jamais mes oreilles n'ont été plus directement transpercées que par le texte choisi par maman pour nous saluer : J'arrive où je suis étranger.
Jean.... emporte une guitare avec toi, je tendrai l'oreille pour vous entendre en duo, elle connait ton répertoire par coeur !
Salue Georges, Léo, Jacques, Mano ... Tu regarderas le monde dans lequel tu nous laisses de là haut et cette perspective t'apaisera peut-être enfin. Salut camarade.
"Rien n'est précaire comme vivre
Rien comme être n'est passager
C'est un peu fondre comme le givre
Et pour le vent être léger
J'arrive où je suis étranger"
13:24 Publié dans Les oreilles | Commentaires (1) | Tags : jean ferrat