07/01/2010
Paradise
Si vous écoutez votre cœur, vous savez précisément ce que vous avez à faire sur terre. Enfant, nous avons tous su. Mais parce que nous avons peur d’être désappointé, peur de ne pas réussir à réaliser notre rêve, nous n’écoutons plus notre cœur. Ceci dit, il est normal de nous éloigner à un moment ou à un autre de notre Légende Personnelle. Ce n’est pas grave car, à plusieurs reprises, la vie nous donne la possibilité de recoller à cette trajectoire idéale
Paulo Coelho, L'alchimiste
16:49 Publié dans Essentiel | Commentaires (0)
L'homme à la tête de chou
Figure mythique et intemporelle, Gainsbourg et Gainsbarre ne laissent pas indifférent. Il est la main d’un artiste peintre, d’un poète maudit, d’un pianiste talentueux, d’un père amoureux… mais aussi le scandale et la provocation qui s’attaquent à tous les tabous
L’idée d’un film retraçant sa vie me laissait perplexe. Comment réinventer ce que nous savons déjà ? Comment redonner un nouveau souffle à des mélodies fredonnées à l’excès ? Pourquoi prendre le risque de démystifier ce génie indéniable ? Joan Sfar, s’écartant de son univers de bande dessinée, s’est pourtant lancé dans l’aventure, écoutant le Jiminy Cricket que Jane Birkin lui a fait pousser dans un coin de sa tête : « Tout ce que tu pourras inventer sera forcément moins bien que les choses que nous avons vraiment vécues, alors autant faire un conte de fées ». C’est ainsi que le générique nous invite à voir « un conte de Joan Sfar ».

Le réalisateur choisit de nous montrer ‘son’ Gainsbourg, « ça n’est pas un film fait POUR les fans, c’est un film réalisé PAR un fan ». Et c’est sans doute là que la magie opère… le film est une partie de jeu, rien n’est documentaire ou biographie, sosie ou plagiat, mais tout semble si vrai. Le jeu d’acteur est époustouflant, les playbacks tirés à quatre épingles, les musiciens nous embarquent… Eric Elmosnino échappe à la ressemblance légumière pour être simplement là, évident, dans la justesse, Laetitia Casta nous délivre une Bardot torride et Anna Mouglalis habite la profondeur de Juliette Gréco, toutes deux irrésistibles, Yolande Moreau se glisse dans la carcasse de Frehel, Philippe Katerine dans le costume de Vian. Je passe sur Lucy Gordon en Jane Birkin qui m'a trop rappelé une certaine Carla....
Ce film est une fable mélodique, poétique, amoureuse, un hommage kaléidoscope qui me donne envie de ressortir mes 33 tours, de me remettre au piano et d’allumer un clope. Gainsbourg est une légende, réelle ou fantasmée, peu importe…
16:00 Publié dans Les yeux | Commentaires (0) | Tags : gainsbourg, gainsbarre, joan sfar
06/01/2010
Cuirasse

15:53 Publié dans Essentiel | Commentaires (1) | Tags : susanna tamaro, corps